JEAN CHATELUT
pour Jacqueline
LE TEMPS
DES ENGAGEMENTS
Faire ses choix
Une soirée à l’hôpital 1956
L’enfance pendant l’occupation
L’engagement militant 1953
Une manifestation en Lorraine
La libraire au Quartier latin 1957-1961
Pour la défense de la République 1958
Le village en 1961
Les premières initiatives
Mai 1968
Le temps de faire
La vie des éleveurs
Un troupeau de brebis
L’activité municipale 1977-2001
Serge Moati, Georges Wilson
Ruptures politiques
Renaissance des foires agricoles
Luttes pour la survie de l’élevage ovin
Picasso et Guernica
Un si bel été
Le Paysage moderne Th. Rousseau,
J. Dupré, L. Cabat,
L'exposition Gilles Clément
La vie avec la maladie d’Alzheimer
Recherches sur la participation des maçons
pendant la Commune de Paris
L’accident
112 pages, 30 photographies, 20 x 14 cm broché
ISBN 2-915303-11-8
10 euro.
Extraits
« À Paris nous étions en prise immédiate avec toutes les actualités, politiques, professionnelles, culturelles. À proximité des centres du pouvoir et de l’information, il nous semblait que chacune de nos actions ajoutait un petit grain à la cause que nous avions choisie. En serait-il de même ici ?
La province est émiettée en de multiples territoires que leurs singularités isolent. Dans chacun, il s’établit des relations, des hiérarchies particulières qui dissimulent les véritables mécanismes de la société. C’est ainsi que les campagnes sont toujours apparues plus conservatrices que la capitale. Mais nous nous souvenons aussi qu’aucune transformation conçue dans la capitale ne pouvait réussir si elle n’était soutenue par l’ensemble du territoire. La Commune de 1871 et la Libération de 1944 en sont, de façon différente, les plus récentes confirmations. Cette campagne, un peu ancienne par ses paysages et son rythme de vie, nous a semblé riche de promesses. La plupart des jeunes qui ont combattu dans le maquis ont encore en tête le désir d’une vie nouvelle et fraternelle. Les femmes aspirent à une transformation de leur condition dans des maisons où arrive la modernité.»
« L’élevage ovin n’est pas que travail ou réjouissances. Depuis 1975, les éleveurs de moutons connaissent des difficultés qu’ils supportent grâce à leur attachement passionné, presque déraisonnable, à ce métier. Ils attribuent ces difficultés pour l’essentiel à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun et aux dévaluations de sa monnaie qu’elle pratique opportunément. Dès ces années 70, Jacqueline s’était jointe à une quarantaine d’éleveurs du Limousin et était allée en car à Luxembourg témoigner de cette situation près du Conseil européen. Ensuite, presque chaque année, des manifestations et des ventes directes, comme celle de la tour Saint-Jacques à Paris, ont tenté d’alerter les responsables et la population. À un Salon de l’Agriculture des années 80, c’est Jacqueline, dont les gardes du corps ne se méfient pas, qui approche le président Mitterrand et son ministre de l’Agriculture et leur expose la situation et les revendications des moutonniers…
En 1986, après dix années de récriminations infructueuses la situation s’aggrave. Les cours s’effondrent, les agneaux nés ici ne se vendent plus, tandis que des camions chargés de moutons importés sillonnent les routes. La colère s’empare des campagnes. Le 30 septembre, deux cent cinquante moutonniers investissent une sous-préfecture puis une gare de la ligne Paris-Toulouse.»
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