top of page
commune maçon001.jpg

Les archives militaires ont livré les noms de 674 migrants originaires de Basse-Marche, la plupart maçons, tailleurs de pierre, paveurs..., emprisonnés à la suite de la Commune. Parmi ceux-ci, les conseils de guerre en ont condamné plus de cent à la déportation en Nouvelle Calédonie.

Ils représentent, avec ceux qui ont été tués au combat, fusillés ensuite et ceux qui ont réussi à s'enfuir ou se cacher, une partie de ceux qui se sont engagés pour la commune.

C'est leur histoire, inconnue jusque dans leur famille, qui est révélée ici à leurs concitoyens et vient enrichir notre connaissance toujours inachevée de l'insurrection parisienne.

Le pays d'origine de ces migrants, leurs conditions de vie et de logement à Paris, leurs parcours des forts de l'Atlantique, où ils étaient incarcérés, à Nouméa, sont illustrés par 19 cartes, 13 photographies et 5 dessins et gravures.

L'ensemble, conforté par des documents, la plupart inédits, nous permettra d'appréhender mieux le caractère de ce territoire d'émigration saisonnière, d'imaginer le cœur  de Paris encore habité par des ouvriers et de se souvenir aussi que notre République a commencé par le massacre et la répression de ceux qui lui étaient le plus fidèles.

La Commune de Paris 1871 avec les ouvriers maçons des confins Berry, Marche et Limousin.  Jean Chatelut - 206 pages, couleur, 20 x 20 cm broché. ISBN 2-915303-08-8

20 euro.

bottom of page